Edito numéro 4
Histoire du cinéma, terminologie pour ses dernières avancées technologiques, cinémas nationaux, un grand classique moderne, un blockbuster, théories de la réception et sociologie, films expérimentaux découverts pendant le festival Tous-courts, pornographie queer : ce numéro propose d’observer et de penser le cinéma dans l’hétérogénéité de ses objets et de ses approches. Cette dernière se découvre au gré des films que l’on trouve dans un festival, une rétrospective, au cinéma, sur un DVD, un DIVX, une vieille VHS. Si bien que ce numéro ne trouvera pas de thématique fédératrice. Et pourtant, tous ces articles parlent de cinéma, ils pensent avec lui. Ils réfléchissent depuis des mondes différents et, des uns aux autres, ils soulignent et affirment non pas la légitimité, mais la nécessité du pluriel. « C’est au niveau de l’interférence de beaucoup de pratiques que les choses se font, les êtres, les images, les concepts, tous les genres d’évènements [1]. » Un numéro non comme argumentation, mais comme expérimentation.
Notes
[1] Gilles Deleuze, L’image-temps, éd. Minuit, Paris, 1985, p. 365.